Revue de Presse

   

Exercice de synthèse sous l'œil attentif du commandement 

Du 20 janvier au 6 février 2014, le personnel des unités de la brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne (BAAMA) du commandement du soutien des forces aériennes a pris part au camp régimentaire de la Courtine, un exercice de synthèse.

Ce rendez-vous majeur de l’année dans le cadre de leur préparation opérationnelle s’est déroulé sur le plateau creusois. Il a regroupé 220 sapeurs du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA), 140 militaires du groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) de Bordeaux-Mérignac et, pour la première fois, une quarantaine d'aviateurs du groupement tactique des systèmes d’information et de communications aéronautiques (GTSICAéro) d’Évreux.

 Ce camp régimentaire annuel a pour objectif de permettre à l’ensemble des militaires déployés de parfaire les fondamentaux du combattant et de s’entraîner aux missions défensives. Complément indissociable des savoir-faire techniques, la rusticité et les conditions climatiques hivernales de la Corrèze donnent un cadre idéal et optimisent cette mise en situation désormais traditionnelle.

 Le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes et commandant le soutien des forces aériennes, accompagné du général Jean-Christophe Zimmermann, commandant la BAAMA, s’est rendu les 3 et 4 février 2014 sur le camp de la Courtine pour assister au rallye de synthèse composé de treize ateliers (secourisme, instruction sur tir de combat, munitions, explosifs…).

 Ce rallye a permis à chaque soldat de restituer en ambiance tactique les enseignements dispensés pendant deux semaines et de mettre à l’épreuve sa condition physique.

 La préparation opérationnelle conjointe du 25eRGA et des deux groupements tactiques que sont le GAAO et le GTSICAéro est le reflet de l’indispensable complémentarité de ces unités qui mettent en œuvre la coordination du déploiement d’installations expéditionnaires et des SIC lors d’une entrée en premier de théâtre. Les militaires du 25e RGA et du GAAO se sont notamment illustrés dernièrement dans le cadre de l’opération Sangaris.

Le BAAMA au camp régimentaire de la CourtineLe BAAMA au camp régimentaire de la Courtine
 
 
             

Côte d’Ivoire : la force Licorne expertise les pistes

d’aviation du théâtre

 Côte d’Ivoire : la force Licorne expertise les pistes d’aviation du théâtre

Du 8 au 30 janvier 2014, la force Licorne et un détachement du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) ont conduit une mission d’expertise des principales pistes d’aviation du théâtre.

 Cette mission avait pour objectifs, grâce aux savoir-faire des spécialistes du rétablissement et du maintien en condition d’infrastructures aéroportuaires du 25eRGA, de vérifier la praticabilité de ces terrains et renouveler leurs homologations, appuyer l’ONUCI dans l’utilisation de ses capacités aériennes et conseiller les autorités locales dans la gestion de leurs infrastructures aéroportuaires.

 L’équipe a reconnu une douzaine de pistes de poser en trois semaines en coordination avec l’ONUCI, sur une mission cumulant près de 20 heures de vol, et des déplacements routiers avec la force Licorne sur plus de 1500 km. Les conclusions de ces études permettront en outre de connaître les capacités d’utilisation et les limites des aérodromes du pays. Elles seront exploitées par les autorités ivoiriennes, l’ONUCI et les forces françaises.

 Forte de 450 hommes, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était. Les données recueillies lors de cette mission lui serviront dans le cadre d’évacuation de ressortissants ou d’intervention sur tout le territoire.

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Les spécialistes de l’appui au déploiement sur le pont

pour Sangaris

Les spécialistes de l’appui au déploiement sur le pont pour Sangaris

  Dès le coup d’envoi de l’opération Sangaris donné par le président de la République en décembre 2013, l’armée de l’air et ses spécialistes de l’appui au déploiement se sont rendus en Centrafrique. Leurs missions : maintenir la capacité de la plateforme aéronautique de Bangui et permettre les manœuvres aériennes vers et depuis le pays.

 Le 25ème régiment du génie de l’air (RGA) et le groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) participent ainsi à la protection et à l’installation du camp français à Bangui, en fournissant leur expertise en matière d’infrastructures aéronautiques. Reconnaissance des terrains sommaires, réparation des pistes, nettoyage des aires aéroportuaires… Autant de défis relevés par la vingtaine de spécialistes sur le terrain.

 « En plus des travaux, le détachement assure la garde de points sensibles et la protection de la zone en réalisant des systèmes d’obstacles sur l’aéroport », explique le lieutenant-colonel François Bouron, chef du bureau appui au déploiement au sein de la brigade aérienne d'appui à la manœuvre aérienne du commandement du soutien des forces aériennes. Et d’ajouter : « nous étions les premiers sur les lieux pour réaliser des plateformes et évaluer les capacités aéronautiques de la partie militaire ».

 Les militaires du 25ème RGA et du GAAO appuient les opérations de la force Sangaris en assurant la praticabilité de la piste de l’aéroport international de Bangui et en réaménageant le camp militaire de M’Poko (création de plateformes logistiques, aménagement de zones de commandement et de zones vie, etc.).

Les spécialistes de l’appui au déploiement sur le pont pour Sangaris
 
             

La tempète Xynthia

Le ministre de la Défense Hervé Morin s’est rendu sur L’Ile de Ré, ce vendredi 19 mars 2010, pour réaffirmer sa volonté de poursuivre l’engagement militaire en Charente-Maritime, dévastée par le passage de la tempête Xynthia, le 28 février 2010.

Déblayage de la voirie, consolidation et réparation des digues dégradées, telles ont été les grandes opérations qui ont jalonné le quotidien du 25ème régiment du génie de l’air de Mont de Marsan (le détachement étant composé de sapeurs venant des compagnies de Mont de Marsan et d'Avord). Une partie de ses hommes fut déployée, du 9 au 14 mars 2010, dans la ville de Marennes.

Interview du commandant Caillaud, chef des opérations au bureau infrastructure en opérations (B.I.O), coordonnateur du déploiement à Marennes durant cette période.

Quel était l’état du terrain à votre arrivée ?

La ville avait été extrêmement touchée par la tempête. La digue principale qui protégeait la zone avait été à moitié emportée par la mer, causant de nombreuses inondations. La mer est passée au-dessus de la digue, qui pourtant mesurait cinq mètres de haut sur 700 m de long.

De plus, le terrain était extrêmement glissant car la digue n’était pas constituée de sable mais de glaise.

De nombreuses exploitations agricoles à proximité de la digue ont été durement touchées.

Les moyens d’accès étaient fortement paralysés car les routes étaient bloquées. Nous pouvions bénéficier de l'aide des gendarmes, pour pouvoir atteindre la zone d’opérations.

Comment a été mise en place l’organisation de l’ensemble des opérations durant ces cinq jours ?

Tout d’abord, la décision d’intervenir et le choix des moyens utilisés sont revenus au centre de planifications et de conduite des opérations. Puis, en coordination avec l'EMIA ZDSO, l’état-major des opérations a sélectionné l’unité désignée pour cette opération en fonction de sa disponibilité immédiate.

Enfin, le B.I.O a désigné le 25ème régiment du génie de l’air pour assurer des opérations spécifiques. De plus, le B.I.O disposait de l’aide de la compagnie d’infrastructures en opérations et l’établissement central de l’infrastructure de l’air.

Le génie de l’air a donc déployé sur Marennes, durant cette période, pour l’ensemble des opérations, cinq soldats et un sous-officier, renforcés le 22 mars par 24 sapeurs du génie de l'air dont un officier. L'effectif du 25ème RGA représentait alors à peu près 50% des militaires présents sur site.

Quelles actions ont été menées sur place ?

L’essentiel de nos opérations ont été des travaux de terrassement.La remise en état de la digue a constitué le premier volet de nos actions. Le nettoyage de la zone, en vue de la rendre praticable à nouveau pour tous, a constitué le second volet de nos opérations. Nous avons également travaillé au rétablissement des itinéraires endommagés par les inondations. Nos actions visaient à effacer, en l’espace de cinq jours, toute trace du passage de la tempête, ce que nous avons réussi à faire.

Quels ont été les moyens techniques déployés par l’armée de l’air ?

Nous disposions de deux bulldozers, chargés de replacer la terre sur la digue afin de la reconstituer, ainsi que de pelles hydrauliques et des camions benne. À la différence de ceux de l’armée de terre, ils sont munis de chenillets. Ainsi, malgré un terrain extrêmement sablonneux et accidenté, nous avons réussi à manœuvrer parfaitement sur et autour de la digue.

En termes de déplacement, nous avons bénéficié de notre propre autonomie de projection grâce à nos attelages routiers et nos citernes à carburant ou à eau.

L’ensemble de ces engins étaient parfaitement adaptés aux opérations et nous ont permis de déblayer le terrain le plus rapidement possible.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées sur le terrain ?

Les terrains accidentés, les conditions climatiques parfois difficiles ou encore la détresse humaine sont des facteurs que nous rencontrons continuellement dans ce genre d’opérations. Nous sommes aguerris et ainsi plus expérimentés.

Le sel marin a cependant été une grande source de désagrément. Nous étions obligés de laver quotidiennement l’ensemble du matériel, si nous ne voulions pas qu’il soit durement endommagé par la corrosion.

En quoi, selon vous, les spécificités du génie de l’air étaient particulièrement bien adaptées à la situation et aux destructions engendrées ?

L'infrastructure en opérations, grâce à ses composantes du génie de l'air, des compagnies d'infrastructure en opérations et de l'établissement central de l'infrastructure air, est en mesure de remplir l’ensemble des missions opérationnelles en infrastructures horizontales (remise en état de pistes aériennes, de routes) comme en infrastructures verticales (construction de bungalows ou de hangars), en France et à l’étranger sur les théâtres d’opérations. Nous sommes également amenés à travailler sur la remise en état de réseaux d’eaux ou d’électricité lorsqu’ils ont été endommagés.

Cette pluralité de nos compétences nous permet ainsi d’aborder n’importe quelle situation où des travaux de rétablissement sont programmés et où la réactivité est de mise.

Vous étiez théoriquement mobilisés du 9 au 14 mars, votre mission est désormais prolongée jusqu’à une date non définie, quels ont été les derniers éléments qui ont justifié cette prolongation ?

À la suite de notre déploiement à Marennes, nous avons été mobilisés sur l’Ile de Ré afin de remettre en état la plage dite de la Couarde, particulièrement endommagée par le passage de la tempête. La dune s’était complètement effondrée malgré l’importance de ses dimensions : 800 mètres de long pour huit mètres de haut et quinze mètres de large. Nos opérations y étaient similaires mais nécessitent clairement plus de temps et de moyens. Le ministre de la Défense, Hervé Morin s’est rendu sur place ce vendredi 19 mars. Il a réaffirmé sa volonté de voir poursuivre les efforts de l’armée dans la région afin d’effacer au plus vite toute marque de la catastrophe. Notre mission a donc toutes les raisons d’être prolongée.

Propos recueillis par Elsa Clemencio, stagiaire au Sirpa air 

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  26 soldats du Génie de l'air partent en mission au Tchad

22 des 26 soldats du Génie de l'air qui partiront

 

Le 16 octobre, 1 officier, 7 sous-officiers et 18 militaires du rang du Génie de l'air partiront en opération extérieure (Opex) à Ndjamena au Tchad. Leur mission: consolider, entretenir et adapter les infrastructures destinées à permettre à l'Armée de l'air d'être opérationnelle. Leur séjour sur place est prévu pour durer quatre mois.

Des opérations qui constituent la raison d'être du Génie de l'air. "Tout ce que nous faisons en métropole est destiné à nous préparer et à nous entraîner à aller sur des terrains extérieurs, explique le colonel Laurent Chapelle, commandant le 25e régiment du Génie de l'air. Deux destinations requièrent particulièrement notre présence: le Tadjikistan qui sert de plate-forme logistique aérienne pour l'intervention en Afghanistan et le Tchad." Ces douze derniers mois, plus de la moitié des effectifs du Génie de l'air qui compte 903 membres du personnel sont partis hors du territoire national. Ces départs sont toujours préparés longtemps à l'avance, environ quatre mois, pour pallier tous les imprévus et permettre aux militaires de quitter leur famille sereinement.

Des mesures d'autant plus appréciées qu'une fois sur place plus de permission. Seulement des jours et des périodes de remise en condition. "Avant le départ, il y a une période de mise en conditions d'une semaine à Mont-de-Marsan qui permet aux soldats sur le départ de mieux se connaître. Il leur est rappelé tout ce qu'ils doivent savoir." Des exercices en scénario de guerre, les savoir-faire, les consignes et… les règles d'engagement. Les hommes du Génie de l'air pouvant être amenés à combattre."Les risques sont peu élevés au Tadjikistan qui est éloigné de la zone des combats en Afghanistan. Au Tchad il y a des troubles sporadiques." Mais, au moins ces dix dernières années, le 25e régiment du Génie de l'air n'a jamais perdu un soldat.

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La Ville d'Arles parraine le 25e RGA

Par Mélanie Cristianini le vendredi 27 mars 2009, 11:41

Ce jeudi 26 mars 2009 le colonel Jean-Philippe Bertogli, commandant le 25e Régiment du génie de l'air et le Maire d'Arles Hervé Schiavetti ont signé la charte par laquelle la ville devient marraine du 25e Régiment du génie de l'air. Une cérémonie exceptionnelle qui s'est déroulée , en présence de quelque 250 militaires, de la Reine d'Arles, des associations d'anciens combattants, de la classe de 6e 5 du collège Vincent Van-Gogh... et qui manifeste les liens et la reconnaissance de la population arlésienne à l'égard des militaires intervenus lors des inondations de décembre 2003.